Rêvées et fantasmées, c’est la manière dont sont perçues les Mauresques, ces femmes prostituées nord-africaines présentes sous l’Empire colonial français au Maghreb qui débuta en 1830. Se créé rapidement autour de ces femmes tout un imaginaire mélangé de domination coloniale et de tabous liés à l’Islam.
L’expression « bon pour Charenton » a contribué à fixer, dans l’imaginaire commun, la maison de Charenton comme l’un des lieux privilégiés du traitement de la folie. Cet établissement est, en effet, l’un des tout premiers établissements spécialisés dans la prise en charge de la maladie mentale.
Le masque prophylactique a été généralisé dans le cadre d’épisodes épidémiques brutaux (peste de Mandchourie, « grippe espagnole »…), qui ont fait office de moteurs du développement de politiques publiques de protection face aux maladies.
L’épidémie de Covid-19 invite à nous replonger dans une pratique ancienne : la médecine à distance.
L’histoire de la catégorie médicale « ménopause » s’articule aux rapports sociaux de sexe.
Chaque année, la fédération française de gymnastique rend hommage à Francisco Amoros (1770-1848) en déposant une gerbe sur sa tombe au cimetière de Montparnasse.
Révélée au public au lendemain de la Grande Guerre, la méthode Coué apparaît encore dans l’actualité de la Covid-19. Faut-il y voir une méthode pour les temps de crise ?
En 2020, le ministère des Solidarités et de la Santé a fêté ses 100 ans. Sa création remonte à la IIIe République, marquant l’apparition progressive de la notion de santé publique.
Largement débattue chez les premiers aliénistes du XIXe siècle, la monomanie a contribué à redéfinir et étendre le concept de l’aliénation mentale à une série de comportements jugés délictueux et amoraux.
En 1989 à Montréal, quelques dizaines d’activistes transformèrent le sida en question politique.
Au cours du XIXème siècle, la maladie démocratique -morbus democraticus - est présentée par certains médecins comme une forme de folie politique.
La morgue est aujourd’hui un lieu où règne le respect, la pudeur et la confidentialité. Mais cette représentation n’a rien à voir avec la morgue telle qu’elle était au XIXe siècle, qui accueillait notamment l’observation publique de cadavres.
L’essor médiatique de la figure du et de la morphinomane à la fin du XIXe siècle illustre les enjeux politiques et professionnels qui existent à la naissance des catégories liées à la toxicomanie.
Au milieu des années 1970, la near-death experience s’impose comme une nouvelle manifestation spirituelle au sein de la médecine au cœur d’une politique des survivants et de leurs traumatismes.
Les musées médicaux à travers la photographie. Un entretien illustré d'archives avec Alice Aigrain, doctorante à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - HiCSA. autrice : Justine Magniez (Le Mans Université)
La musique peut elle être une arme contre la douleur et contribuer au soin ? Entretien avec Céline Frigau Manning.