L’histoire de l’andrologie témoigne de la construction médicale différenciée des corps reproducteurs.
Les appartements thérapeutiques sont le corollaire de la déshospitalisation et du développement des soins ambulatoires en psychiatrie.
Plus qu’un simple symbole, le caducée, hérité de l’Antiquité, va s’imposer au cours du XXème siècle comme l’emblème de la pharmacie tel que nous le connaissons de nos jours.
Instaurée par la loi du 4 mars 2002, la démocratie sanitaire, si elle a l’apparence de la démocratie, ne constitue, en réalité, qu’un trompe-l’œil.
L’avènement de l’assistance médicale publique au 19e siècle en France s’est réalisée en économisant les deniers de l’Etat mais aussi en respectant l’assistance privée et les formes traditionnelles de la bienfaisance publique.
À partir des années 1830-1840, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les éléments qui favorisent le développement des épidémies. L’encombrement apparaît alors comme un facteur déterminant.
Le holisme médical renvoie à une attitude médicale qui s’accompagne souvent de revendications politiques.
L’humanisation de l’hôpital psychiatrique, et de l’hôpital en général, est un thème problématique dont s’empare de manière récurrente tant l’opinion publique que les scientifiques et les politiques.
La musique est-elle thérapeutique ? La question est posée au XIXe siècle dans le cadre de la grande mode de l’hypnose.
Le lesbianisme est considéré aux XVIIe et XIXe siècles à la fois comme une pathologie physique et comportementale.
Créature légendaire présente dans l’imaginaire occidental depuis l’Antiquité, le loup-garou illustre la présence des mythes populaires dans les domaines judiciaires et cliniques.
Mal parler. est-ce une maladie ? 4e épisode du podcast La Piqûre de rappel.
Au milieu des années 1970, la near-death experience s’impose comme une nouvelle manifestation spirituelle au sein de la médecine au cœur d’une politique des survivants et de leurs traumatismes.
La notion de neurodiversité, inventée à la fin des années 1990 démédicalise les pathologies mentales et lutte contre la discrimination.
Le XXe siècle appréhende progressivement l’obésité comme un problème de santé publique.
La notion de patient zéro nous plonge dans l’histoire du début des grandes épidémies mais pose surtout la question de la définition même de la maladie.
La pédiatrie sociale se donne pour but de penser la santé de l’enfant globalement, dans son environnement, et d’agir socialement.
Le « primitivisme » est une notion qui stigmatise les populations colonisées, en invoquant une prétendue infériorité psychologique.
Le terme psychédélique a été forgé pour qualifier des substances psychoactives envisagées en psychiatrie, mais qui restent strictement contrôlées.
Ancienne mesure prophylactique opposée aux grandes pestes, décision politique, la mise en quarantaine reste d’actualité.
Confondre maladie mentale et radicalisation aboutit à nier l’inscription de cette dernière dans l’histoire individuelle et collective.
La catégorie des « maladies rares » est née des interactions entre pouvoirs publics, patients et industrie pharmaceutique à la suite d’un renforcement de la législation américaine sur les médicaments.
L’expertise psychiatrique, qui doit déterminer la responsabilité d’un individu, est soumise à des facteurs sociaux et historiques.
La politique de secteur avait pour objectif de lutter contre les processus d’aliénation engendrés par le système asilaire.
Le self-help est une revendication d’autonomie de la part de groupes minoritaires engagés dans des luttes contre les discriminations vécues par leurs membres dans l’accès aux soins de santé.
Apparu dans les années 1990, le transhumanisme est un courant de pensée marquant les débats contemporains sur le rôle de la médecine.