L’encadrement médical de l’anorexie répond à des enjeux politiques et scientifiques de normalisation de la puberté.
L’histoire de l’asbestose illustre les difficultés de l’État à reconnaître des maladies professionnelles, entre le lobbying des industries polluantes et les problèmes de santé au travail et de santé publique causés par l’exposition à l’amiante.
Le baptême de ce syndrome en 1981 est chargé de très forts enjeux politiques et historiques.
L’histoire commerciale des somnifères commence avec les barbituriques, mais leur usage ne s’est pas limité au traitement des troubles du sommeil.
Le cancer du col de l’utérus a été la cible de campagnes de santé publique à partir des années 1910-1920 et a été un des premiers cancers à être dépisté massivement.
Parler de la constipation peut sembler au mieux anecdotique et au pire incongru. Pourtant, comme toutes les problématiques de santé, la constipation a une histoire.
La détection de ce symptôme langagier se fonde sur la prise en compte du statut social du locuteur.
Le crétinisme est un trouble qui se caractérise par des difformités physiques et une arriération mentale.
La psychiatrie naissante a enfermé la femme dans les préjugés de l’époque.
La notion de « déséquilibre mental » consacrée à la fin du XIXe siècle illustre la plasticité de la classification psychiatrique.
La drapétomanie illustre l’existence de diagnostics psychiatriques fondés sur une approche politique stigmatisant un groupe social.
Les nationalismes européens ont entravé la recherche sur la maladie la plus mystérieuse du XXe siècle.
En quoi l'histoire de l'épilepsie explique-t-elle l'image négative dont cette maladie est encore parfois victime ?
La fin de la variole illustre le succès d’une politique volontariste à l’échelle globale.
La classification psychiatrique américaine a un temps été un outil au service du pouvoir politique blanc au détriment de l’émancipation des Noirs.
La fièvre puerpérale a été considérée pendant longtemps comme une maladie féminine, détournant ainsi le regard des médecins sur sa véritable origine : l’absence d’hygiène et la prolifération des bactéries.
L’actualité des cas d’infanticide nous invite à interroger l’origine historique des folies de la maternité.
Les impératifs politiques ou militaires sont aussi importants que les motifs sanitaires pour contrer la diffusion de la grippe espagnole.
Dès l'automne 1889, une étrange maladie touche les populations occidentales : la grippe russe.
Le Hookworm est une pathologie parasitaire dont l’histoire permet de montrer comment la fondation Rockefeller a influencé le système de Santé aux Etats-Unis
L’histoire de l’hystérie masculine révèle les difficultés de la psychiatrie à détacher cette maladie de son assignation féminine et à penser la nervosité des hommes.
La visibilité progressive des infirmes au XIXe siècle provoque de vives inquiétudes sur l’état de la population.
Le dédale lexical ayant permis la dénomination de la lèpre s’est chargé de perceptions sociales négatives fortes de conséquences politiques pour les malades.
La Lycanthropie est une des anciennes catégories de transformation animale, la transformation en loup.
Malades et médecins s’opposent scientifiquement et politiquement sur l’existence d’une maladie émergente liée à la piqûre des tiques.
Renommer les maladies est un acte politique autant que scientifique, comme le montre l’exemple de la lypémanie.
L’histoire de la catégorie médicale « ménopause » s’articule aux rapports sociaux de sexe.
Largement débattue chez les premiers aliénistes du XIXe siècle, la monomanie a contribué à redéfinir et étendre le concept de l’aliénation mentale à une série de comportements jugés délictueux et amoraux.
Au cours du XIXème siècle, la maladie démocratique -morbus democraticus - est présentée par certains médecins comme une forme de folie politique.
La nostalgie devient au XIXe siècle une maladie mortelle qui compromet la puissance militaire et coloniale française.
Le 16 août 1951, l’affaire du pain maudit de Pont-Saint-Esprit, engendrant plus de trois cent malades et sept morts, est propulsée sur la scène internationale, devenant ainsi un fait divers très médiatisé.
Entre 1720-1722, une partie de la Provence est ravagée par la peste de Marseille. Cette épidémie fait figure de crise politico-sanitaire majeure pour la période moderne : entre le développement d’un dispositif policier nouveau et la mise en place de systèmes de quarantaine.
L’histoire du phosphorisme est un exemple de reconnaissance d’un mal industriel par la société et l’Etat.
La polio ou paralysie infantile est une maladie dont les enjeux politiques ont été et sont toujours nombreux.
Lors de la « Grande Dépression » des années 1930, les professionnels de la psychiatrie ont diagnostiqué un nouveau mal : les « psychoses d’actualité ».
La pyromanie a suscité un vaste débat structuré par les rivalités entre juges et médecins au XIXe siècle.
La production et l’utilisation de la céruse est la source d’un débat qui, au XIXe siècle, oppose les cérusards aux anti-cérusards dans un contexte d’épidémie de saturnisme.
7 intervenants choisissent un nom pour parler de la schizophrénie. Vidéo de la journée "nommer la maladie mentale : histoire et actualités", Strasbourg, 22 mai 2019
La sclérose en plaques est une maladie dégénérative qui touche la moelle épinière et les nerfs optiques.
Depuis 2008 un nouveau syndrome émerge dans la psychiatrie occidentale liée aux pratiques consuméristes propres au moment de célébration de Noël. DicoPolHiS fait retour sur cette nouvelle pathologie du 25 décembre.
Source de débats, la silicose s’affirme comme la maladie professionnelle du XXe siècle.
En 1908, une nouvelle maladie est baptisée pour définir le trouble des ouvriers qui attendent réparation de leur accident de travail.
Le scandale de la Thalidomide, survenu dans les années 1950-1960, met en évidence l’absence de contrôle des médicaments délivrés sans ordonnance.
Plutôt que de raconter l’histoire de la lutte contre la tuberculose (1880-circa 1950) avec ses grandeurs et ses échecs, on peut analyser cette expérience et la rendre utile pour aujourd’hui.
D’un signe d’emprise démoniaque, les vapeurs sont devenues une pathologie médicale justifiant une infériorité féminine.
En Haïti, certains individus reviennent à la vie alors qu’ils ont été déclarés décédés puis inhumés.